De la gestion des déchets hospitaliers
Le secteur de la santé est un très grand producteur de déchets dangereux notamment par l’utilisation de produits chimiques. Pour une meilleure protection de notre écosystème, un traitement soigneux et rigoureux de ces déchets s’impose.
Les types de déchets hospitaliers
Plusieurs types de déchets peuvent être recensés dans un centre hospitalier. On y trouve les déchets banals comme le bois, le papier et les cartons. Certains sont recyclables, mais d’autres ne sont pas valorisables comme c’est le cas notamment des déchets de bureau. Il y a aussi les déchets dangereux particulièrement les Déchets d’Activités de Soin à Risques Infectieux ou DASRI. Ils proviennent des activités de diagnostic, de recherche, de suivi et de traitement. Ensuite viennent les déchets chimiques dangereux résultant de diverses activités comme la désinfection. Enfin, il y a les déchets radioactifs qui demandent une grande précaution lors de leur manipulation.
La nécessité d’une organisation rigoureuse
Pour une meilleure gestion des déchets hospitaliers, il est vital de procéder à un tri rigoureux. Cela permet d’éviter les risques pour la santé. Mais, c’est également un excellent moyen pour prévenir la pollution de l’environnement. Toutefois, afin de garantir une gestion efficace des déchets hospitaliers, les intervenants de la filière de tri doivent bénéficier d’une formation dans le domaine. Sinon, une identification rigoureuse des déchets à la source est aussi indispensable.
Les traitements possibles
Les déchets hospitaliers ne sont pas traités sur place. En principe, ils doivent être éliminés via les filières classiques de traitement des déchets. Par la suite, ils peuvent être compactés, broyés, incinérés ou éliminés par compostage. Certains déchets peuvent être affectés au recyclage. En revanche, pour les déchets radioactifs, leur traitement est plus spécifique. Le plus souvent, ils sont confiés à des centres spécialisés dans le traitement des déchets radioactifs.
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