Graffiti écologique, un moyen de renouveler l’art urbain
Si les graffitis et les tags urbains sont pointés du doigt comme nocifs pour l’environnement avec leurs bombes de peinture polluantes et leurs bombes aérosols toxiques, un nouveau concept a été érigé pour faire passer des messages politiques ou sociales à travers le street art tout en respectant l’environnement. Une véritable réinvention artistique destinée à préserver la planète sans porter atteinte à l’origine et au concept de l’art urbain. Retrouvez ici les secrets du graffiti écologique.
Une alternative : les graffitis en mousse
Tendance et exceptionnel, le graffiti en mousse est devenu la plus pratique la plus prisée par les graffeurs, il vous suffit de récupérer les mousses des murs, ou les mousses jardins qui se trouvent pour la plupart au pied des arbres. Mélanger ensuite une quantité suffisante de yaourt végetal, une demi-cuillère à café de sucre, un litre d’eau et un sirop de mais avec la mousse pour en faire une peinture, une geste anti-pollution et valorisant les murs des villes.
Reverse graffiti
Développé par des artistes anglais, le reverse graffiti ou tag nettoyant consiste à projeter de l’eau à haute pression sur un mur sale, laissant ainsi apparaître des structures et des marques de la saleté comme support décoré par une magnifique contraste de la zone nettoyée. Il fait aussi référence à l’utilisation de la bombe à graine ou green guerilla.
Graffiti par la boue
Le moyen par excellence pour pratiquer le street art, le graffiti par la boue se réalise à base de terre, de compost ou de boue. Il vous suffit de vous procurer d’un pochoir et mélanger la boue avec de l’eau afin d’obtenir un mélange consistant. Applique directement le mélange sur le pochoir, retirer et ensuite lasser sécher. Le graffiti ne dure pas assez longtemps et disparaît rapidement par l’effet de pluie, mais le résultat est satisfaisant.
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